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NaJoSi en Allemagne

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11 novembre 2010

questionnairesepresenter

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25 janvier 2010

l'école allemande

Je vous ai très peu parlé de l'école allemande depuis que Jonas et Simon y sont.

Le choix de les y mettre fût assez facile et sans aucune hésitation de la part des parents. Mais la réalité au quotidien a été toute autre. Il a fallu que nous assumions notre choix, aussi bien les parents que les enfants.

Jusqu'à Noël, Pascal et moi n'étions pas sûr d'avoir pris la bonne décision, notamment pour Jonas. Il se retrouve en CM1 avec une année d'avance sur ses copains de classe et à un tournant crucial: cette année décide du parcours futur de l'enfant qui en fonction des notes pourra visiter dés le CM2 le lycée, la Realschule ou la Hauptschule. La moyenne pour pouvoir rentrer au lycée tourne autour de 11/15, celle pour la Realschule autour de 9/15. Et voilà Jonas qui nous ramène des notes catastrophiques (bien en dessous de la moyenne).

Normal, me diriez vous, mais avec ces moyennes il ne nous reste que le dernier choix la Hauptschule (fourre-tout pour tous ceux qui ne travaillent pas bien à l'école) alors que Jonas est un excellent élève dans le système français. L'ambiance à la maison devient invivable d'autant plus que Jonas n'a jamais eu l'habitude de travailler à la maison: rarement des devoirs, des leçons sût après une lecture rapide, des bonnes notes sans devoir fournir un travail acharné. Les après-midi sont peuplés de cris, de pleurs et de crise de nerfs puisque maman a décidé de faire des exercices, des exercices et encore des exercices. Ce n'est que depuis quelques semaines que Jonas réalise qu'en travaillant à la maison ses notes sont moins catastrophiques voir bonnes.

Entre temps, j'ai pu aller à une réunion d'information concernant le passage dans le secondaire. Jonas aura un traitement spécial puisque cela ne fait qu'un an qu'il est dans le système allemand. 

Simon, lui, se retrouve dans une année encore 'cool'. Même si on leur demande d'écrire des histoires courtes, de faire des résumés ou exposés, les enfants ne seront notés qu'à partir du deuxième semestre du CE1. Maman l'a donc laissé bien tranquille depuis le mois de septembre en se disant qu'il avait des aides extérieurs - l'étude où quelqu'un s'occupe presque exclusivement de lui, des cours supplémentaires à l'école pour améliorer son niveau d'allemand ainsi que des cours particuliers. Mais voilà, la main ferme de sa maman a dû lui manquer car la maîtresse n'est pas du tout contente de ses performances. Il ne se concentre pas à l'école, ne participe pas, se lève en plein milieu de la classe. J'ai cru avoir une défaillance en entendant tout cela. Depuis, je reprends les choses en main et avec son accord. Nous avons acheté une tonne de matériel pédagogique pour remettre les turbines en marche. Contrairement à Jonas, Simon a envie d'apprendre et n'hésite pas à prendre son cahier pour faire les exercices tout seul.

Affaire à suivre... 

20 janvier 2010

Bonne année 2010

Sans_titre

17 décembre 2009

Ma galère à moi...

Chercher du travail alors qu'on est une femme mariée avec des enfants n'a jamais été facile. Mais là, j'apprends à connaître la dure réalité de la discrimination....

Me voilà donc à mon rendez-vous du pôle emploi allemand. Première question de ma coach: "Quelles sont les délais que vous vous êtes fixés." Je lui réponds que les statistiques, surtout en cette période de crise et dans mon secteur, sont d'un an et que j'espère trouver quelque chose courant de l'été. 

Que nenni. L'ANPE allemande (Arbeitsamt) souhaite me voir travailler très rapidement quitte à créer ma propre entreprise (je coûte cher avec mes 500 Euros par mois). Une femme comme moi ne devrait pas avoir de problème de trouver l'idée du siècle et en plus j'aurais le droit de participer à des forums et autres pour m'aider à la créer cette entreprise. Délai: 4 avril après se sera trop tard.

Mais voilà, moi, je voulais revenir dans mon secteur, m'éclater de nouveau dans les médias....

Ma coach acquiesce surtout qu'avec mon CV, ma motivation et mon dynamisme, les portes devraient normalement s'ouvrir rapidement. Pourquoi donc n'est-ce pas la réalité! Je lui pose la question et elle me répond: "Vous savez, personne ici ne veut embaucher une maman de trois enfants" Voilà, les mots sont dit. Je m'en doutais, bien évidemment... Il va falloir que je me batte encore plus que les autres...

17 décembre 2009

il neige...

La neige et le froid sont de retour. Normal, me diriez vous, puisque nous sommes en hiver. Mais vous oubliez les inconvenients: une maison mal isolée, le trottoir et l'entrée du garage à déblayer et j'en passe.

Néanmoins, la neige fait également des heureux: Simon est déjà allé skier avec son père; Jonas et Nathan ont fait les anges dans la neige. Des luges ont été commandé au père Noël pour faire des courses effrénées après le ski. Finalement: 'Qu'est-ce qu'on demande de mieux'.

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5 novembre 2009

Vacances de la Toussaint

"Trop génial ces vacances de la Toussaint", dixit la famille Ribot. 

Rien d'étonnant puisque, à l'exception de Pascal, chacun a retrouvé son ami(e). Nathan a retrouvé Thibault, Jonas a revu Juliette, Simon a pu rejouer avec Capucine et moi, j'ai pu papoter pendant des heures et des heures avec Severine. Le bonheur total, absolu pour l'ensemble de la famille (même Pascal regrette les soirées de grande discussion non pas autour d'un feu mais dans la cuisine et les cris joyeux de 7 enfants à la maison).

Quelle joie aussi de retrouver un petit garçon bien changé depuis la dernière fois que nous l'avons vu (il y a 15 mois, lors de la dernière rencontre entre la famille Meyers et Ribot) adorable, gentil, très très sages et bien malicieux, nommé Elliott. Sa marraine en est très très fière.

Le programme? Ooh, il n'était pas très chargé. Nous avons vraiment dû nous forcer pour faire un tour dans Munich. Mais, nous avons quand même réussi à faire une excursion en montagne, samedi, sous le soleil radieux de Bavière. Nous voulions absolument leur montrer notre première station de ski à 45 minutes de la maison et en avons profité pour visiter Bad Tölz et faire de l'accrobranche.

Depuis que les Meyers sont partis, la maison nous semble bien vide. Nous errons de pièce en pièce sans entendre des fous rire, des jeux de chevaliers, 6 DS allumés sur je ne sais quel jeu bizarre, ou des discussions entre copains. Quelle tristesse! Et chacun de son côté commence à compter les jours jusqu'à notre prochaine rencontre...

toussaint

 

18 octobre 2009

Oktoberfest 2009

Contrairement à l'année dernière, cette année aucun membre de la famille n'avait envie de faire un petit tour sur la Theresienwiese. 

Y aller seul? Bof, aucun intérêt. Il faut pouvoir s'amuser, être bien entouré pour pouvoir ingurgiter les 'Mass' (l'équivalent d'1 litre) de bières. 

Y aller sans réserver? Dans ce cas, il faut avoir beaucoup de chances pour pouvoir trouver de la place dans une tente. Et c'est à l'intérieur de ces tentes que vous trouverez l'ambiance typique de l'Oktoberfest: chansons paillardes, danses autour et sur la table, quelques mains baladeuses (grand sujet de mon animateur radio préféré qui avait été choqué d'avoir des mains féminines sur son postérieur. Il faut dire que les hommes en Lederhosen sont vraiment trop sexy. Malgré mes fantasmes, Pascal n'est toujours pas décidé à s'en acheter une.)

Alerte rouge sur l'Oktoberfest 2009: eh oui, cette année, des menaces d'Al Qaida pesaient sur l'Oktoberfest. La fête fût placée sous haute surveillance et Nathan en a fait les frais. Son école se trouve à 500m de l'Oktoberfest et faisait partie du périmètre de surveillance. La circulation autour de l'Oktoberfest était étroitement surveillée. Bien évidemment, les bus circulaient avec beaucoup de retard et Nathan a marché plus d'une fois jusqu'au métro. Il en avait un peu marre et était peu enclin à pardonner ces petits extras à son temps de trajet habituel.

Conclusion: nous avons profité des week-ends ensoleillés pour nous balader dans la région. Pierre C., de passage à Neubiberg a ainsi pu visiter le Königsee, du côté de Berchtesgaden.  

costume_bavaroisK_nigsee

15 octobre 2009

Je reprends le blog...

C'est bon d'avoir des bonnes copines. De temps en temps, elles vous remontent les bretelles...; je ne vous dis pas, ça a chauffé... . Elles m'ont fait remarquer que je n'avais pas de déménagement derrière moi, que l'ordinateur fonctionnait toujours, que j'étais en pleine santé et par ailleurs au chômage. Il n'y avait donc aucune raison valable à ne pas continuer ce blog. (flûte, moi qui voulais me la couler douce...)

Nous revoilà donc après plusieurs mois de silence.

Première nouvelle: IL NEIGE...

C'est horrible, nous sommes le 15 octobre et il neige. Dire que la semaine dernière, il faisait encore 30°C, je prenais mon café dehors, nous étions en T-shirt et jupette (pour moi, uniquement, je vous rassure). Là, IL NEIGE, IL FAIT FROID, j'ai remis le chauffage, nous avons sorti les anoraks, il va falloir racheter les chaussures de neige pour les garçons et les gants, bonnets, sous-vêtements chauds (cette fois pour moi). Je suis frigorifiée alors que les garçons sortent encore en petit pull, oublient leur anorak d'hiver; enfin, se croient en automne plutôt qu'en hiver (ils sont fous ces enfants...).

28 mai 2009

Conversation entre Jonas et Simon:

Tout commence par la question: "Qu'est-ce qu'on mange demain à la cantine?" Je leur réponds: du poisson et pour ceux qui n'en veulent pas du gâteau de semoule. Jonas commente: "je ne comprends pas pourquoi les Allemands aiment manger du sucré à midi. Cela a bien dû te changer, maman, quand tu es venue en France." Je lui réponds: "Mamie nous a toujours fait la cuisine française et il n'y avait pas de cantine à l'école à notre époque. Je n'ai donc jamais eu du sucré en tant que plat principal." Simon me demande: "Tu était d'abord Française ou Allemande?" "J'étais les deux dés ma naissance, mon chéri." Puis Jonas et Simon parlent de Mamie et Opa. Jonas: "Mamie parle toujours le français et Opa l'allemand. Mais Opa parle bien le français avec un accent allemand mais vraiment sans faute. Bon, à la maison il parle allemand mais quand il sort dans la rue il doit parler le français. Cela tombe bien qu'ils vivent à la frontière." Simon rétorque: "oui, c'est près de l'Allemagne." Et moi, je souris en mon fort intérieur en entendant cette conversation.
17 mai 2009

Quoi de neuf Madame la marquise...

Pascal (pour une fois ce ne sont pas les copines) m'a fait remarquer que cela faisait 10 jours que je n'avais rien posté. Me revoilà donc. Parlons tout d'abord météo: Après un hiver rude, le printemps est plutôt sympa et surtout très chaud. Il faut dire que la météo sait se tenir - semaine maussade, voir fraîche, week-end chaud et ensoleillé. Nous avons donc commencé la saison des barbecues dans le jardin pour le plaisir des grands et des petits. Allez, je pense bien que vous êtes déjà en train de faire pareil en France ou ailleurs dans le monde. Ce que vous ne faîtes sûrement pas encore, c'est profiter des piscines en plein air. Eh oui, pas besoin d'avoir un bassin dans le jardin. Ici, il y a une piscine en plein air à tous les coins de rue. Depuis le week-end dernier, les garçons vont y faire un saut tous les dimanches pour sauter du 1m, 3m voir même plus, tenter les saltos avant ou arrière (selon les compétences de chacun), descendre des toboggans magiques installés dans toutes les piscines (que ce soit intérieur ou extérieur). Le pied pour ceux qui aiment l'eau (j'ai dû me noyer dans une vie antérieure pour détester l'eau, la trouver froide même quand elle fait 27°, mais surtout ne trouver aucun intérêt à barboter, sauter, nager...; cela me laisse le temps de vous écrire) Ensuite, la décision est prise, les deux petits iront dans le système allemand à la rentrée. Simon ne pose pas de problème avec sa rentrée en CE1, mais pour Jonas beaucoup de questions se posent. Le CM1 est une année charnière en Allemagne où une grande partie de l'avenir de l'enfant se décide. C'est donc une année difficile avec beaucoup de pression pour réussir le passage au lycée, collège ou école professionnalisante (plombier, peintre et autres métiers d'ouvrier). Bien évidemment, chaque parent aimerait que son enfant aille au lycée afin d'avoir toutes les chances de son côté. (Je vous rassure, même ceux qui font le collège ne foirent pas leur vie puisque j'ai fait un passage par là avant de retourner au lycée en troisième. Mais ce n'est pas évident, il faut avoir beaucoup de volonté et de force pour réussir un tel passage). Nous sommes donc en train de nous tâter pour lui faire repasser son CE2 dans le système allemand tout en continuant le CM1 français via le CNED. L'année promet d'être difficile pour le fils et la mère. J'ai enfin eu mon entretien avec le proviseur et l'intendante de l'école (ma chef). Je n'y croyais vraiment plus puisqu'initialement ils ne voulaient pas convenir d'une date. Vue les circonstances (Nathan restera probablement dans le système français) et un proviseur très imbu de sa personne et rancunier envers ceux qui osent lui dire ce qu'ils pensent, j'ai essayé d'utiliser ma corde diplomate pour lui faire passer quelques messages sur les dysfonctionnements de l'école. Je me suis donc affublée de ma cape de modestie lui disant qu'en tant qu'humble personne je ne pouvais bien évidemment pas connaître tous les tenants et aboutissants d'un établissements scolaires d'autant plus que je n'avais jamais travaillé dans une administration publique, ni dans celle de l'éducation nationale. Cela ne vous étonnera pas qu'il m'a répondu qu'en effet, venant du privé, je ne pouvais pas comprendre l'administration publique, que je n'étais pas faite pour ce travail (je ne suis pas assez docile et malléable), que je les avais bien aidé, que j'avais eu beaucoup plus de latitudes que mes collègues (je les plains) et que pour cette raison, aucune procédure, aucune réunion de travail n'avait vu le jour (afin d'éviter toute contagion ou peut-être révolution dans les autres services). J'ai donc compris que tant qu'ils n'osaient pas responsabiliser leur personnel tout en exerçant leur devoir de manager (donner les objectifs et missions de chacun et de contrôler que le travail soit fait), l'école avait peu de chance de changer, d'évoluer et de grandir et moi d'y rester. En dehors de nos aventures professionnelles, nous avons fait connaissance avec les virus allemands: angines, rhino-laryngites, maux de tête (toute l'école était touchée) et gastro nous ont comblé les deux dernières semaines. Seul la gastro a été plus virulente que celles que nous avons connu en France et Jonas en a fait les frais. Mais tout c'est bien terminé et le sujet a vite été oublié pour profiter de notre premier printemps ici à Munich.
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